raisins de la colère

confidentiel

ordre prioritaire

destinataires: sections spéciale d'opération extérieure

ordres:
- repérer toutes les sections terroristes opérant sur le territoire
- démanteler par n'importe quel moyen ces sections
- opérer à l'extérieur des frontières afin d'anéantir leur base arrière de replis

nb:

si vous êtes pris ou capturé, nous nierons avoir connaissance de votre existence et de vos missions.

Mars ...

"Bon, on repète une dernière fois."

"Avec nos contacts martiens, nous avons identifié leurs anges gardiens. les martiens vont nous aider afin de faire diversion. Puis nous evacuons la femme et les enfants. notre agent du CPV masquera notre fuite. la solution de replis ne sera qu'une anecdote ..."

"Très bien. il faut vite agir maintenant"

"Demain, au moment où elle va avec ses enfants à l'école. c'est le meilleur moment possible"

"vous avez mon feu vert. je ne veux pas d'erreur, compris?!"

"oui madame. compris"

Sheryl sentit son coeur se serrer dans sa poitrine. une famille rassemblée qui pouvait sauver l'avenir de toute une alliance.

L'Opération s'était déroulée comme ils l'avaient prévu:
Effectivement, les hommes de Clarke avait bien essayé de s'interposer, et il y avait bel et bien un agent du corps psy dans les parages.

Bien heureusement, tout se passa sous les meilleurs hospices. les hommes de la garde de nuit furent à la fois neutralisés par les hommes de la cellule, mais ils ne s'attendaient pas à ce qu'interviennent des "indépendantistes" martiens, qui eux ne firent pas de cadeau ...
quant à l'agent psy, le membre du CPV dépêché sur place, réussi suffisament à l'occuper pour que ce dernier n'intervienne pas.

La mère et la fille ne s'étaient rendues compte de rien. Sheryl les interpella calmement, accompagnée de deux hommes à elle.

"Bonjour, Madame Matsudaira, bonjour Hokiko."

la petite fille lui rendit son sourire, la mère, elle, était plus interrogative

"Oui, bonjour, Je .. je peux vous aider?"

"C'est plutôt moi qui peut vous aider ..."

Madame Matsudaira serra sa fille contre elle à l'ennoncé de la phrase. Sheryl réagit tout de suite afin d'éviter toute alerte de sa part.

"Non, non ... ne vous inquiétez pas. C'est votre mari, Monsieur le Juge suprême, qui m'envoie. Vous n'êtes plus en sécurité madame. Je suis chargée de vous mettre en sécurité où il vous conviendra."

"Comment cela, je ne suis plus en sécurité?! mais les hommes de la présidence qui sont censés nous protéger sur place. Ils m'ont affirmés la même chose ..."

"Et bien ce n'est pas le cas Madame ... Plutôt des terroristes qui vous "garde". Je suis désolée d'insister Madame, mais il faut faire vite maintenant, une navette nous attend."

"Je ne sais pas ... Je ne sais plus ..."

Son regard passait de Sheryl à derrière elle. Elle hésitait, c'était normal. Encore un regard vers Sheryl pour bien s'assurer de sa réponse. Sheryl resta neutre. Après tout, c'était une fausse vérité ...

" Très bien, on vous suis. Je vous indiquerais où nous emmener. Je pourrais contacter mon mari dès que possible?"

"Oui, certainement madame. Dès que nous serons dans le vaisseau, à l'abri. ALors Hokiko, tu aimes les poupées? j'en de très belles dans ma navette tu sais ..."

Tout en souriant pendant que la petite fille lui répondait, Sheryl pris son émetteur

"Dites au patron qu'il eut y aller ..."